Avec qui travaillons-nous ?

 

Si vous souhaitez vous joindre à nous, vous trouverez dans cette page toutes les informations nécessaires.

La fondation s'appuie sur l'expérience humanitaire de spécialistes de la vision et de l’audition, ainsi que sur le soutien apporté par nos partenaires.

 
 

les témoignages de nos equipes

Claude Samuel, optométriste clinicien engagé pour les Droits de L’Homme dans le monde

Je partage mon temps entre la clinique, l’hôpital mais aussi entre des territoires occupés dont les conditions de travail sont plus rudes. Partir au Rwanda, c’est avant tout une occasion pour sortir de sa zone de confort, développer ses qualités de travail mais aussi sa sensibilité. Par exemple, il n’y a pas de réfracteurs automatiques là-bas, le tout est d’apprendre à faire avec ce que l’on a. De leur côté, les spécialistes rwandais peuvent bénéficier du savoir faire que nous pouvons leur partager.

 

Barbara Ameline-Chalumeau, Chirurgien ophtalmologiste spécialisée en Chirurgie Laser de la Réfraction et de la Cataracte, Membre du CA de la Société Française d'Ophtalmologie

Suite à de nos observations lors d’une première mission en 2019, je suis allée au Rwanda pour réaliser des opérations de la cataracte sur des adultes. L’hôpital avait mis à notre disposition un bloc opératoire ainsi que du personnel d’aide opératoire. De notre côté, nous devions apporter tout le matériel nécessaire, que nous avons obtenu pour la majorité par des dons. Enfin, nous avons pu travailler avec l’ophtalmologue responsable de la zone.

 

Dominique Orban, ORL au Luxembourg

Il y a quelques années, Laurent Branckaert est venu nous proposer à mon mari Jérôme Keghian et moi même, qui sommes tous les deux ORL , de participer aux missions humanitaires qu’il comptait mettre en place avec la Fondation Héron. Depuis, nous sommes présents pour chacune d’elle ! Nous avons vu évoluer les missions d’année en année avec un projet de plus en plus pérenne. Équipe géniale, motivée et soudée, un réel bonheur de travailler avec eux. Découverte d’un continent, d’un pays magnifique et d’une population attachante. Nous restons en contact avec certains d’entre eux. C’est une joie de retrouver l’équipe soignante locale d’année en année.

 

Sophie Calamand, Directrice Générale d’Acuitis et d’Acoutis pour la Swiss, optométriste de formation

Partir au Rwanda c’est une expérience incroyable qui m’a permis de sortir de mon quotidien. Dans l’équipe, nous sommes tous différents mais pourtant avons globalement le même parcours et surtout le même objectif. Sur place, il n’y a plus d’entreprise ou de hiérarchie. J’ai déjà mon billet pour la prochaine mission.

 

Jean-Michel Sulpice, Maître de Maison chez Acuitis, opticien

Ma première impression du terrain était celle d’un brouhaha permanent d’émotions que l’on prend en pleine tête. Les patients attendaient des heures pour bénéficier de nos soins. Après ma première mission, je me suis posé la question de l’utilité de notre travail. Puis, lorsque je suis revenu et qu’un enfant de la première mission m’a recontacté, j’ai tout de suite pris conscience que ce que nous faisons est essentiel.

 

Katlyne Rouzier, responsable d’accueil chez Grand Audition, assistante audioprothésiste

La première approche était étrange, beaucoup de regards, d'imprégnation des lieux, des personnes, puis la confiance s'est installée chacun à notre façon, le besoin de donner, aider, d'offrir et eux de recevoir et d'entrevoir une main tendue. J'ai ressenti tout de suite que nous allions apporter quelque-chose de beau, d'humain et d’utile. Nous sommes arrivés à l'hôtel et avons tous participé à la préparation des sacs, du matériel..puis à la première école, accueillis par des centaines d'écoliers en chanson, l'émotion nous a tous submergé. L’équipe était chaleureuse, familiale et bienveillante, comme si nous nous connaissions tous alors que je n'en connaissais aucun d'entre eux. De cette expérience, je retiens une réussite, un accomplissement, un changement d'état d'esprit et une lueur d'espoir en l'être humain. L'impression de ne pas avoir assez donné et qu’une envie : y retourner. 

 

Laetitia Welsch, travaille avec Docteur Dominique Orban au Centre Hospitalier du Luxembourg, ORL

Dès notre première journée sur le terrain, nous avons été accueillis par plus de 2 000 écoliers qui chantaient. C’était un chamboulement personnel intense. Après un pré-dépistage, les enfants étaient envoyés vers moi pour un dépistage auditifs plus poussé visant à évaluer leur degré de perte avant d’aller à l’hôpital si nécessaire. Je me suis tout de suite sentie à l’aise tant bien dans l’équipe que dans l’environnement. Je suis impatiente d’y retourner.

 

Qui cherchons nous ?

La Fondation Héron est engagée dans la lutte pour la prévention de déficiences visuelles et auditives. Par voie de conséquence, elle a tout particulièrement besoin de spécialistes dans ces domaines, prêts à donner de leur temps pour des missions à durée déterminée.

comment cela se passe-t-il ?

Si vous décidez de nous rejoindre, nous vous recommandons d’effectuer un premier séjour d’une semaine (du samedi au dimanche).

L’arrivée à Kigali aura lieu le samedi soir et le transfert vers Kibungo le dimanche pour que vous puissiez vous familiariser avec la Maison Héron et son environnement. Le travail que vous effectuerez sur place dépendra de votre spécialisation et débutera dès le lundi matin et jusqu’au jeudi soir essentiellement en consultation. Le vendredi est réservé, avec l’accord des parents, à des consultations plus poussées pour les écoliers afin de déterminer s’ils nécessitent une intervention chirurgicale.

Tous les frais, incluant les billets d’avion, le logement ainsi que le matériel sont pris en charge par la Fondation et l’accueil sera réalisé par nos agents déjà sur place. Actuellement, le délai pour partir est d’environ 6 mois, mais ce dernier peut être écourté.

Si à la suite de votre première mission vous souhaitez revenir, la Maison Héron vous accueillera pour un séjour aussi long que vous le désirez.